Concept
KRAEMER, RÉVÉLATEUR DE BEAUTÉ
Révélateur de beauté et créateur de mode, le groupe Kraemer développe, dans ses salons s'apparentant à de véritables temples de relaxation, un concept coiffure totalement innovant.
En invitant chaque coiffeur à garder son identité propre, Kraemer s'affranchit des stéréotypes de franchise et amène les professionnels de son réseau à s'exprimer librement à travers deux collections annuelles.
KRAEMER, UNE INVITATION À LA DÉTENTE
Dans une volonté de proposer des produits respectueux de l'environnement et des animaux, le groupe a développé une gamme de produits concentrés à base d'ingrédient naturels comme le gingembre, la kératine, l'huile de pépins de raisins et l'huile d'argan. Avec plus d'un million de clients coiffés par an à travers le monde, il peut se targuer de faire évoluer continuellement sa propre pratique à partir des styles qui s'affirment dans les rues de Paris, Tokyo, Bangkok et Shanghai anticipant les tendances et offrant ainsi sa propre vision.
KRAEMER, CRÉATEUR DE MODE
Franchises, académies et formations, marketing et communication, magazine en son nom propre, ligne de produits, accessoires..... Autant de facteurs contribuant :
· Au savoir-faire, au professionnalisme et à la créativité des 1700 salariés (270 en France, 1430 à l'étranger) ;
· A asseoir le concept Kraemer dans sa dimension internationale de salon de coiffure incontournable via la marque Kraemer Paris (depuis 2010) ;
Les cheveux et l'âme
Situés sur le sommet du crâne, les cheveux sont considérés dans le nombre de sociétés traditionnelles comme le siège de l'âme, ou d'une des âmes.
Ce qui explique les soins liés à la fontanelle à la naissance et à la première coupe des cheveux. Une fois la fontanelle refermée, l'enfant ne risque plus de voir son âme s'envoler. L'enfant devient une personne à part entière et nombre de sociétés choisissent le moment de la première coupe de cheveu pour lui attribuer un nom. L'enfant devient ainsi une personne distincte de sa mère détenant sa propre force vitale alors que celle-ci lui était transmise jusqu'alors par sa mère et en particulier ce qui la reliait encore à elle, les cheveux de la naissance.
Conserver précieusement la première mèche de cheveux coupée revient à garder un peu de cette force vitale première.
Les valeurs hautement symboliques attribuées au cheveu à travers le monde et l'histoire ont profondément imprégné les techniques de coiffage et coiffer quelqu'un n'est en rien un acte banal. « Peigner les cheveux de quelqu'un est une marque d'attention, de bon accueil, de même que les épouiller pour de nombreux peuple... Se laisser peigner par quelqu'un est un signe d'amour, de confiance, d'intimité.. Peigner longuement quelqu'un c'est le bercer, l'endormir, le caresser, d'où les peignes magiques des contes de nombreux pays. (Dict. des symboles)
Quoiqu'il en soit, partout la coiffure fait sens et même lorsqu'on la réduit uniquement à un critère esthétique, elle continue malgré tout à véhiculer un discours sur soi et sur sa culture introduisant des catégories sociales, sexuelles, ethniques, religieuses... (les jeunes et les vieux, les sportifs et les sophistiqués, les « classiques » et les « marginaux », les laïcs et les religieux...). Mais elle permet aussi de saisir les rencontres entre cultures, les métissages (défrisage pour les Noirs, tressage à l'africaine pour les Blancs...) qui sont autant de moyen de s'affirmer.
Toutes ces identifications perceptibles dans la coiffure nous entraînent bien au-delà de la simple apparence et du critère éminemment subjectif du beau. Chaque coiffure est bien plus qu'une mode, elle est un élément de sens pour comprendre une culture.
Hair and strength
In all traditional societies, hair is a symbol of individual strength, of a vital energy transmitted before the birth (babies have hair) and that survives death (hair and nails go on growing after one's death). Vital strength is said to be stored in one's hair, a symbol that takes its full dimension in the biblical myth of Samson and Delilah.
Hair is also associated with fertility and sexuality and with vegetation, sap : « their growth is like that of a nutritive plant, hence its importance and the great care "primitive" people take of their hair». (Dict. of symbols)
Arborescence, blossoming is what hair is about.
Like the blossoming sap, hair is strongly linked to sexuality. Talking about women's hair, Paul the Apostle mentions the emotion it can raise among angels... "For on the one hand a man ought not to cover his head because he is the image and glory of God, but on the other hand the woman is the glory of the man." He recommands men to cover their hair when praying and to women to wear the veil in every circumstances .(A. de Souzenelle: le symbolisme du corps humain).
Hair and soul
In many traditional societies, hair is considered to be the seat of the soul because of its location on top of the head. This explains the special care people take of the babies' fontanelles or the importance of the first haircut. Once the fontanelles are closed, the infant's soul cannot fly away anymore. The child becomes a true person, and in many societies the moment of the first hair cut is when children are given a name. Their individuality is so separated from their mothers', whereas before they inherited both personality and vital strength from them through their babies' hair.
Cautiously keeping a lock of a baby's hair is a remnant of this old tradition, a way of preserving a part of this primal vital strength.
Hair and its highly symbolic values throughout history have influenced the art and skills of hairstylists and cutting one's hair is never an innocent act. « Combing someone's hair is a mark of attention, a welcoming sign, just like delousing someone's hair in many societies... Letting someone comb your hair is a sign of love, trust, intimacy... Combing someone's hair with care comes down to rocking them to sleep, it's a very tender gesture, a caress that originated the legends of magical combs in numerous countries. (Dict. of symbols)
Whatever its meaning is, hairstyle makes a sense, even when it is reduced to aesthetic standards, it still conveys a lot of informations on your social and cultural background and gives social, sexual, ethnic, religious indications... (the young an the old, the athletics and the sophisticated, the classical and the misfits, the laïcs and the religious...). It can also reflect cultural crossings (black people can straighten their hair and white people can sport afro cuts...) that are a way of asserting one's personnality.
All the perceible identifications lead us beyond mere appearance and the subjectiveness of beauty. Each haistyle is more than a fashion, it is a part of the elements that enable one to understand a culture.
In modern occidental societies, the aesthetics defined by fashion have become the only way to gauge the importance of hairstyles, but this fact actually hides a long history during which the art of hairstyle used to reflect a vast system of symbolic correspondances.